samedi 17 mai 2014

> La pin-up du week-end… par Blanc-Dumont

La voici, la voilà…
Elle est belle, elle est belle ma pin-up…
Et très distinguéééééééééééée !
Un dessin de Michel Blanc-Dumont datant des années 80 : il faudrait aller vérifier l'année exacte dans L'univers de Blanc-Dumont publié par Dargaud, mais je ne l'ai plus. Il s'y trouve très réduit, perdu dans le coin d'une page…
J'ai le dessin, mais pas ce livre…
Amusant : les livres sont plus importants que les dessins originaux pourtant, même si certains semblent perdre cela de vue…


Cow-girl par Michel Blanc-Dumont
Gouache et encre de Chine sur carton 20/10e
(Années 80)

vendredi 16 mai 2014

> Télérama Paris N° 254 - 29 octobre 1997

Ah ! Ah ! Ah ! Ah !…
Je suis tombé sur ce document historique en triant des photos dans des sauvegardes !
Je ne sais plus qui a pu me scanner ce document et me l'envoyer à l'époque ?
Je ne sais même pas où est le n° de Télérama lui-même, et je ne l'ai jamais scanné de mon côté…
Mais, je sais que ça va faire rire certains !
Jeune et large d'épaule (on the road again)…

J'ai ouvert la librairie-galerie La comète de Carthage en septembre 1997, et j'ai eu l'immense chance d'avoir ce papier dans le successeur du Petit Journal de Télérama, fin octobre 1997…
Je n'ai jamais su pour quelle raison : promis- juré, je n'ai payé personne (ce n'est donc pas du publi-reportage), et tout est dit dans l'article, discret… pas de relationnel (en fait le mot pour résumer ce concept : timide), donc pas de réseau…
Mais le fait est que…
La photo avait été un moment intéressant : je déteste les photos pour une raison bien particulière, et être obligé de poser pour celle-ci m'avait poussé à me forcer un peu-beaucoup-passionnément !
Mais c'était dans Télérama, enfin, dans son supplément parisien, et ayant été lecteur assidu de l'hebdomadaire, je ne pouvais qu'accepter avec le plaisir !…

Tout est dit, et je me demande encore pourquoi des gens sont étonnés et semblent
attendre la brosse à reluire et l'hypocrisie qui l'accompagne plutôt que prendre les choses comme elles sont perceptibles ?…
C'était dans le journal pourtant !?

Télérama Paris N° 254 - 29 octobre 1997
Me, myself and I à La comète de Carthage

Ce ne fut pas là mon quart d'heure de célébrité, je l'ai déjà eu de très longues années avant cette date, et ce n'est jamais quelque chose qui m'a attiré, loin s'en faut !…
La tranquillité est bien plus satisfaisante : surtout pour lire des bandes dessinées…

Un petit jeu (de toute façon, je ne sais pas si beaucoup de monde lit ce blog ?) : il y a huit cadres derrière moi.
Je ne tiens pas compte de celui tout en haut à gauche dont on ne voit qu'une toute petite partie…
Celui ou celle* qui me donne les auteurs et titres des estampes encadrées se verra offrir un cadeau collector, de préférence une image pour rester dans l'esprit…
Si, si : et elle sera signée.





* enfin, hormis si c'est un celui ou celle dont le relationnel serait plus mauvais que le mien…

mardi 13 mai 2014

> Prophétie

J'ai eu une vision.
À propos d'Angoulême.
La Ville ne retrouvera pas sa splendeur passée (???). Non.
À propos du Festival de la saucisse-frites et du cognac ET de la BD qui s'y déroule chaque année…
Je vais la jouer humble avec les visions : une année je visionnais bien Edmond Baudoin se voir attribuer — enfin —  le Grand Prix de la Ville d'Angoulême, et c'est Trondheim (!!!) qui l'a eu…
Pour quoi ? Et pour quel résultat : modifier le prix Alph-Art en hommage à Hergé, et plutôt très élégant avec ce crayonné sur du verre transparent,  par des Fauves qui récompenseraient mieux les prix destinés à la Jeunesse que ceux d'un bande dessinée que l'on souhaiterait considérer comme adulte, en tout cas, moins cour de récréation !…
Oser faire cela… Remplacer Hergé comme un vulgaire vizir…
Ça sent le fauve, depuis lors, effectivement !
Plus proche de nous, je me suis dit qu'avec le retour des Passagers du Vent, il y avait là un bon moyen de réconcilier un auteur (qui plus est apporte beaucoup à ses confrères et à la défense du statut d'auteur vis à vis des éditeurs) et la bande dessinée grand public avec cette série devenue un classique du genre…
Héeeeeeeeeeee… Non ! François Bourgeon ne l'a pas eu.
Remarquez, le système est fait de telle façon, que tous les auteurs qui le mériteraient ne pourront être Grand Prix de la Ville d'Angoulême.
Il n'y a pas soit un millénaire, soit une date anniversaire tous les ans pour rattraper certains coups.
Dommage…

Allez, je me lance…
Alors l'an prochain :  je vois, je vois…
C'est sûr et certain car j'ai eu une vision concernant le Festival d'Angoulême : le journal Libération fera un numéro spécial entièrement illustré par des auteurs de bande dessinée !
Voilà, je me suis lancé.
Je prends de gros risques…*









* d'autant plus qu'avec ce qu'il se passe à Libération en ce moment, personne ne peut être certain de son futur immédiat…
On aura donc peut-être un numéro Spécial du Monde à la place lors du prochain Festival d'Angoulême ?
Non… Je décooooonne : c'est pire au Monde en ce moment. Il n'y a plus personne hormis les abonnés !

lundi 12 mai 2014

> Alef-Thau par Arno… ma première fois.

J'ai rangé un carton et suis tombé sur la toute première planche originale que j'ai achetée*.
Une planche d'Alef-Thau, par le prodigieux Arno…
Je lui ai acheté cette page, en la choisissant parmi d'autres, une après-midi de printemps en 1987…
J'ai eu par la suite d'autres planches ou dessins originaux d'Arno, que je n'ai pas gardés.
Peut-être certains étaient-ils plus flamboyants ?
Mais le fait est que c'est toujours cette planche de lui que j'ai préféré conserver.
Hé ! C'était ma première fois !
Ma première planche…
C'est toujours un souvenir qui procure une certaine émotion !!!…

C'est le parallèle entre les deux actions qui m'avait intéressé.
Vais-je parler de temporalité pour faire le malin ? Non.
Et surtout surtout il y avait les deux filles, les deux personnages féminins.
De vraies guerrières : je me demande si cela ne s'est pas généralisé dans la bande dessinée bien avant que cela ne devienne un classique dans le cinéma de genre californien ?
Autant Diamante m'énervait en permanence, autant l'autre guerrière, qui aurait dû tuer Alef-Thau avant de tomber amoureuse de lui grâce à une fléchette, me plaisait plus !…
Mais je sais bien que c'est surtout la partie basse de cette planche qui m'a attiré et plus encore la toute dernière case, avec le mouvement et le départ de cet espèce de module, et la plongée sur la ville avec son architecture toute moebiusienne !

J'ai revu quelques fois Arno par la suite : nous nous rencontrions le plus souvent vers République, soit chez sa mère qui habitait dans le quartier, soit dans une des brasseries qui bordent la place…
Un dessinateur très jeune et plus que doué : je me souviens toujours des différentes séances de signatures de lui auxquelles j'ai assisté : les dessins qu'il faisait dans ces moments là étaient particulièrement beaux. Il ne trichait pas.

Arno, Aleph-Thau tome 3 Le roi borgne
Planche originale 29 du livre
Encre de Chine et gouache blanche



* dont je n'ai fait qu'un photo avec mon machin-chosephone sur moi. Pas eu envie de la traîner jusque vers mon scanner Epson : c'est dimanche. Jour de repos, normalement…




Valéry Ponzone