samedi 7 novembre 2020

> Moebius Production et Moulinsart : même combat ?…

Tout devant se répéter inlassablement pour certains, comme chaque fin année, voici venu le temps des "nouveautés" chez Moebius Production…  Je reçois les infos  par mail ce vendredi 6 novembre… et il me faut absolument partager cela, tant un grand rire m'a spontanément échappé (je n'étais pas masqué à l'extérieur, sinon masque à changer illico!) , à la lecture de ce message : cela fait tout de même du bien en cette période si pesante et compliquée !

Voilà une structure pour qui le principe de nouveautés ne rime, année après année, envers et contre tout, et même en pleine pandémie, qu'avec "fêtes de fin d'année" ou période (commerciale absolue) de Noël !…
Une tradition commerciale bien ancrée chez Moebius Production, trop bien ancrée d'ailleurs, trop traditionnelle, trop prévisible en un sens, et avec une incapacité étrangement absolue à pouvoir faire de l'édition,  ou de la production  puisque cela semble être leur crédo, à une autre période de l'année que celle-ci ?…

Vous lisez tous ? 

"MOEBIUS PRODUCTION X MOULINSART" !


Moebius Production niouzeléteur du 06/11/2020


Certains clients avec lesquels je discutais s'en souviennent peut-être : je faisais parfois le lien entre la politique de Moebius Production et celle de Moulinsart vers laquelle la première citée semblait tendre, usant d'un certain mimétisme proche d'une tolérance zéro, pour l'exploitation de leurs œuvres respectives, agrémentée d'une envie assez prégnante d'en retirer le maximum sur le plan matériel : œuvres sans aucune comparaison possible*, quant au fond (voire "fonds" !), la forme et la portée, pour ne pas parler de notoriété, de popularité et d'impact médiatique… et financier.

* certainss exégètes du 9ème Art ont essayé de les lier par le passé, comme ce fut le cas avec Major Fatal de  Moebius & Les cigares du pharaon d' Hergé (avec notamment l'onaniste Les carnets volés du Major par Smolderen aux Éditions Schlirf Book en 1983)…


Les carnets volés du Major - Éditions Schlirf Book, 1983


Par le passé, quand certains de mes interlocuteurs me racontaient des histoires d'interdictions, de blocages, de procédures et de procès jugés parfois juste à côté de la librairie (le Palais de Justice se trouvait dans l'Île de la Cité)  — certainement justifiés, mais là n'est pas la question — je trouvais certaines des structures en question très procédurières, extrêmement sévères ne semblant plus chercher à distinguer le collectionneur passionné et de bonne foi du véritable parasite…
J'ai l'impression que certains ayants droit, surtout ceux qui n'ont rien créé, sont plus durs  que les artistes créateurs originels et originaux des œuvres à protéger et à exploiter ne l'étaient…

Je discernais par ce lien un état d'esprit très particulier, qui représente à mes yeux le chaînon manquant entre la doxa ultra-libérale et le côté idéologique de surveillance totale d'une dictature digne de la Bordurie… Une variation propre à la bande dessinée virant vers Big Brother, du fond des palais inquiétant du pouvoir absolu de Szohôd… Avec ce qui apparaîtrait comme une certaine propension, mâtinée de menaces, d'intimidations diverses (…) à ne rien vouloir laisser passer, ou si peu, même ce que l'on pourrait penser légitimement issu de la liberté d'expression historique des hommages et/ou des pamphlets. Un esprit critique pourrait penser trouver là un but inavoué mais discernable d'empêcher a priori quiconque de s'aventurer sur ces sentiers pourtant centenaires en usages dans les pays où la liberté d'expression n'est pourtant pas une simple vision fantasmée de l'esprit, mais une réalité s'appuyant sur une Histoire réelle… Le but recherché pouvant aussi être de générer en amont des quasi  réflexes générant  des formes  d'auto censure de fait, option craintes diverses, chez celles et ceux qui prendraient (encore) le risque de s'immiscer sur ces chemins qui peuvent trop vite devenir périlleux…
Quand, de l'autre côté de l'Atlantique, des mastodontes absolus du business culturel paraissent (en apparence ?) beaucoup plus tolérants, plus souples : The Walt Disney Company  pour ne pas la citer, qui sait fort bien lâcher du lest et laisser des choses exister (de simples icônes) et se créer dans la marge, ne sachant que fort bien que cela sert aussi à entretenir la légende et les mythes — donc les servir — et qu'il ne faut peut-être pas chercher à tout interdire, ou, à tout transformer en monnaie sonnante et trébuchante ?…
Une logique inversée pourrait presque prendre forme : The Walt Disney Company respecterait le droit d'auteur, de citation et surtout les hommages et pamphlet au pays du ©opyright  alors que certaines structures de notre espace culturel européen voudraient plus le ©opyright que du CPI ?…
Il n'y a pourtant aucune comparaison possible entre les sociétés citées : quand je parle de "mastodonte" à propos de Walt Disney n'oublions jamais, outre son poids économique incomparable,  sa capacité à influer sur la modification d'une loi aussi importante que celle de la durée étendue des droits d'auteur.  Walt Disney peut aussi produire ses films, créer sa chaine de streaming,  racheter Lucas Films et accueillir la bulle NBA à Orlando pour les playoffs 2020, en pleine pandémie !…

"MOEBIUS PRODUCTION X MOULINSART" 

Arrive-t-on (enfin ?) à cette fameuse convergence ?… Ou serait-ce une synergie ?…
Voire la formation implicite d'une sorte de club select des ayants droit, comme d'autres voudraient créer une Ligue fermée européenne pour les clubs de foot les plus riches prestigieux ?…

Je m'interroge très fortement sur le fait que la réalité (sic) dans laquelle on essaye de plonger l'univers de Mœbius en exploitant son Désert B avec ce genre de produits / production(s) / gadgets vides de sens et d'intérêt puisse lui permettre de dépasser la fiction dont il est issu ?…

Quant à l'intérêt majeur de sortir des tee-shirts  aux looks et coupes modernes (sic de sic : je crois rêver qui emploie encore le mot  look comme argu de vente en 2020 ? Ne serait-ce pas  aussi vieillot que de parler de coup de cœur du libraire pour la sortie d'un livre… ooooooh, wait…) au milieu d'un confinement automnal dû à la pandémie d'envergure de la COVID-19, avec des choix graphiques hideux contestables, et à 30 euros tout de même (!!!), laissant de côté l'humour mœbiusien puisque sans même un seul modèle de saison et de circonstance avec, par hasard, Le bandard fou et son gland turgescent sourire iridescent !!!!…
Cela ne fait que succéder aux coques de smartphone sorties il y a quelques années, et ne sera que dans le prolongement des pin's ou des sweat de jadis, mais la seule chose que je ressens est une certaine volonté de marcher dans les traces de Moulinsart, et de son business modèle : de passer d'un prétexte éditorial à la production de dérivés gadgets…
Encore plus détonnant / étonnant  quand il s'agit de l'univers si décalé, riche et personnel (et auquel je suis si profondément attaché !) que celui de Mœbius, n'est-il pas ?…

Il y a tant de choses à faire, à éditer et à produire concernant Moebius, tant de choses qui sont en attente, certaines dans un coin de ma tête de collectionneur rêveur, d'autres dans des recoins de mes disques durs, que je ne peux être que dépité et déçu de ces gadgets sans grand intérêt proposés (des pochettes plastiques pour ranger des documents A4 pour Noël ???????… La rentrée des classes est en septembre !) : comme si les idées et concepts éditoriaux manquaient avec ce diamant brut que reste Moebius, qu'il faut continuer de tailler afin qu'il acquiert toute sa beauté et resplendisse comme il le mérite… encore et toujours.
Ce ne sont pas ces pathétiques nouveautés 2020 qui vont aller dans ce sens et personnellement me contenter en tant que lecteur, collectionneur et admirateur de l'œuvre de Mœbius : j'attendais et espérais vraiment autre chose ou qu'une fenêtre plus onirique et "plus imprimée" serait ouverte grâce à Mœbius, davantage encore avec l'année terrible que nous subissons tous !!!…
Je sens que je vais devoir m'y coller, me concevoir et me faire un petit truc perso pour me satisfaire un petit peu (quand je parlais d'onanisme ?) , parce que là, sincèrement, Mœbius Production n'assure absolument pas à autant nous décevoir avec du vide , semblant éloigné de la réalité et de tout dans sa citadelle aveugle   je doute fort que leurs nouveautés 2020 puissent maintenir leur CA annuel ?…

Moebius Hommage à Hergé - Exposition à La Marque Jaune

J'avais lu je ne sais où, à la suite de cette histoire glauque de planches originales de Blake et Mortimer de E.P. Jacobs volées et revendues ici et là (par des revendeurs devenus amnésiques à propos de ce que n'importe quel professionnel et collectionneur sait depuis les années 80 !!!)  que la Fondation Jacobs  — était-ce un dernier acte de Philippe Biermé, avant de tirer le rideau et sa révérence ? — avait transféré une partie de son exploitation, peut-être les expositions et l'événementiel, à Moulinsart qui semblait avoir envie de se diversifier dans le paysage de la Bande Dessinée… Transfert partiel, fait au grand dam des détenteurs des Tables Jacobsiennes ou Hergéennes, mais aussi de son principal partenaire  éditorial, via les éditions Blake et Mortimer

En cette fin d'année 2020, année terrible s'il en est, nous découvrons avec stupéfaction que Moulinsart arrive à accrocher aussi Moebius à sa fusée à damier (même s'il fut interdit au CBBD de Bruxelles et à  Emmanuel Lepage de la représenter sur une simple affiche d'annonce, n'oublions pas que ces damiers furent avant quiconque utilisés — inventés — par les savants… nazis pendant la Guerre pour leurs fusées / missiles !).


Mœbius Hommage à Hergé - Sérigraphie 120 ex. n°/s


"MOEBIUS PRODUCTION X MOULINSART" 

Qui avait prévu cette association ??????????…

Moebius Production et Moulinsart : même combat ?…




"MOEBIUS PRODUCTION X MOULINSART" 

Étonnant non ?… , dirait Monsieur Cyclopède.




Valéry Ponzone




PS : Cela dit je n'ai toujours pas saisis le séparant / liant les deux entités commerciales ? Peut-être un simple signe graphique, mais comme il peut représenter le symbole mathématique de la croix de multiplication, un + aurait peut-être été plus graphique et cohérent dans ce cadre particulier, ou un vrai symbole… graphique ???…



lundi 2 novembre 2020

> Confinement Saison 01- Episode 02 : Les enfants masqués

Après l'épisode pilote, que nous avons tous découverts les yeux écarquillés et les bouche bien closes (faute de pouvoir être masqués) au printemps de cette année 2020, la série semble définitivement lancée avec ce nouvel épisode de "Confinement", la grande série à renommée mondiale lancée sur toutes ses plateformes possibles, existantes et imaginables, voire inimaginables par Elitflix®™…

Voici venu le temps, non pas des rires et des chants, puisque nous ne sommes plus "le printemps", et que c'est surtout très pesant à vivre, mais celui du Grand Retour : celui du nouveau confinement néo-franco-français décidé par nos élites…

Je ne maîtrise pas encore toutes les subtilités de la trame narrative : j'ai toujours respecté les consignes de distance de sécurité (c'est  plutôt sur la route?…) et ce néo concept du néo Vivre ensemble, la distanciation sociale®, qui de toute façon a toujours existé en France malgré notre belle devise d' Égalité gravée sur nos fronts frontons…

La distanciation sociale ? Aucun souci c'est naturel, cela sert parfois aussi à se préserver des mauvaises ondes de certains…

Se laver les mains régulièrement ? Rien de plus facile et de plus naturel. De toute façon je le fait toujours depuis tellement longtemps dans une journée : dès lors que l'on a à manipuler autant de livres, d'estampes ou de choses fragiles, on est obligé de se les laver en permanence pour éviter tous soucis… et, il vaut mieux le faire après avoir serré certaines mains !…

Porter un masque ? Dès que l'on a pu en avoir, j'ai pu devenir une fashion victime masquée, un peu comme tout le monde, hors les débrouillards qui en avaient dès les débuts de nos escapades dans les supérettes urbaines, dès le début du Confinement Saison 01 - Épisode 01… Cette débrouillardise fleurait bon l'hérédité (ou est-ce l'atavisme ? ) issue d'une période ancienne, que je situerais entre 1940 et 1945… Enfin… Tellement de gens semblent avoir hérité de "principes" de cette période, surtout sur certains forums… même de Bande Dessinée.

Ce que j'ai un peu de mal à saisir ?  Je pensais avoir compris — bêtement semble-t-il — que le premier confinement outre le fait de ne pas risquer de surcharger les hôpitaux et ses soignants hyper sollicités, que nos diverses élites (Elitix®) ont pris soins de vider de leur substantifique moelle au fil des dernières décennies, mais aussi de nous protéger de la COVID-19, tout en nous protégeant de nous-mêmes, des autres, des nôtres, de nos voisins (on reste un peu dans l'esprit des années citées précédemment non ?), je pensais surtout que l'on devait rester au coin chez nous  parce que quasiment personne n'avait de masque protecteur au printemps (enfin, presque personne…) ???…

Nous ne savons que fort bien qui sont les différents responsable de cette situation calamiteuse, qui est un scandale d'État bien plus grave que des pots de vins pour essayer de fourguer quelques frégates puisque cela se rapporte à notre santé… Je pensais que le fait que nous n'avions pas de masque débouchait sur une  équation indéniable :  pas de masque de protection pour le Peuple = le Peuple s'embastille s'enferme chez lui ???…

Mais, mais, mais :  je me trompe-je donc ?…

Nous respectons les gestes barrières (je suis persuadé qu'il n'y aura pas beaucoup de gastro cet hiver : même la RATP a été obligé de nettoyer un peu ses bus au moins une fois de temps en temps mais sans les éclairer, c'est mieux pour bien voir les zones sales ! ), la distanciation sociale et avons tous des masques à disposition… Des masque de toutes sortes, de toutes les couleurs (un peu de bien pour les zoreilles : choqués ?), d'autres qui ne protègent rien, mal mis sur le visage, tripotés en permanence, pour protéger les coudes (!!!), peu changés ou qui traînent même sur les trottoirs, tellement nous en avons (sinon nous les ramasserions pour les laver et les mettre !) MAIS, malgré tout cela nous devons encore nous transformer en confit dès cette fin du mois d'octobre afin de réfléchir enfin sur nous-mêmes et nous permettre de comprendre ce que nous avons mal fait ou pas fait, avec cette volonté affichée par certains de nous culpabiliser… Non, je plaisante, ne sont-ce pas plutôt nos décideurs, que dis-je nos managers qui devraient aller s'enfermer, se cacher et réfléchir vraiment sur ce qu'ils n'ont pas fait correctement ?…

On prend les mêmes, mesures, ou presque, et on recommence : on ne change pas un confinement qui ne gagne pas : depuis 2002 et la Corée du Sud, tout le monde du ballon rond sait bien que l'on ne change pas une équipe qui gagne !!!!…

Des mesures qui permettent de dépasser allègrement le seuil des 30 000 morts ne peuvent que nous rassurer : pas d'inquiétude ("ne vous inquiétez pas !!" : cette sentence toute en nuance stupide balancée à tout bout de champ  depuis quelques années par tous les vendeurs à peine post pubères) dans les magasins… Évidemment, ne nous inquiétons pas, d'ailleurs soyons désinvoltes et  n'ayons l'air de rien tant qu'à faire (pas de vidéo : censuré !) : j'ai respecté avec le plus grand soin ces précédentes consignes, plus encore le doigt sur la couture du pantalon que je ne l'ai jamais été même quand l'État m'a offert une année spéciale fashion-year en kaki dans un super régiment d'artillerie nucléaire à affronter non pas le froid nucléaire, mais Alsacien.

Sans arriver à l'extrémité du petit Milou® Rouge qui aparaitrait dans un coin de mon cerveau, il y aurait peut-être un autre, un concurrent, le  Jeune Albert Rouge qui me pousse à me demander pourquoi (WHY ?), alors que nous respectons les principaux Commandements de la Table de la Loi anti COVID-19, dès lors que cela a été possible avec — enfin — l'arrivée sur le marché de ces fameux masques pour tous, plus attendus qu'un but du Messi, dont ces masques qui devaient en être la pierre angulaire (enfin, cela aussi a été à géométrie variable : pas nécessaire quand il n'y en avait pas et indispensable et obligatoire quand il y en a), nous devons encore nous confiner comme avant l'été, équipés que nous sommes maintenant ?…

Je saisis bien le concept, intellectuellement : il est simple, il faut obéir, mais les principes acquis de mêmes causes / mêmes effets ou de même faute / même punition me viennent un peu à l'esprit, alors que, non, quelque chose ne colle pas : nous avons la sainte Trinité, les outils masques / gel / distanciation et les utilisons…mais, mais, mais… il faut encore se confiner ???…


M. Blanquer, Ministre, via la SNUIPP

Ce jour de rentrée post-vacances de la Toussaint, symbole fort s'il en est, en ayant à l'esprit le nombre sidérant de disparus avant l'été, un nouveau cap est franchi, en totale contradiction avec tout ce que l'on nous dit depuis des mois, et sans aucune explication quant aux raisons et bien-fondé de cette décision surprise imposée du jour au lendemain : dorénavant, depuis ce lundi 2 novembre 2020, même nos enfants doivent porter dès l'école primaire, dès 6 ans des masques !!!!…

Les porter toute la journée, faut-il le préciser, option garderie supplémentaire : ils étaient les seuls, du nouveau-né aux élèves de CM2 à ne pas devoir en porter (si l'on fait exception des pseudos rebelles à deux balles) au grand soulagement de certains spécialistes, et, là, d'un coup, à la suite de ce nouveau confinement nous apprenons brutalement le vendredi 30 octobre 2020 que ces petits enfants (à 6 ans certains sortent à peine de la maternelle) vont aussi devoir porter des masques à longueur de journée, sans que personne ne trouve cela déroutant ? 

Ces masques, qu'il a fallu trouver en si peu de temps, le confinement commencé et les déplacements limités (ce sont des minots : pas la même taille de visage) et que nos enfants vont porter bien plus longtemps que n'importe quel adulte / parent dans une journée, sans bénéficier de tous ces subterfuges puérils dont certains usent et abusent comme ces pauses / promenades cigarettes, repas, boisson (…) : les porter de l'entrée dans l'établissement scolaire à la sortie, et même dans la cour de récréation, depuis toujours le seul espace de liberté et de défoulement de l'élève dans une journée très chargée et statique !…

Cela ne choque personne ?…

Cela n'interpelle personne que l'on impose cela  si rapidement et, surtout, sans même nous en donner les raisons, nous y avoir préparé, puisque jusqu'à présent ils n'en avaient pas besoin ???… Qu'y a-il de changé pour que cela soit imposé, de cette façon autoritaire, sans aucune pédagogie, sans aucune explication, sans aucune concertation et sans aucune trace d'humanité ou de sentiment : ne pas expliquer les raisons d'une telle décision relève d'un état d'esprit bien peu démocratique !… Serions-nous redevenus des serfs ?… La grande différence entre une démocratie et un régime féodale est, hors des comptes à rendre aux peuples / aux électeurs qui se justifient aussi par les urnes, malgré nos mémoires courtes ou nos trop grandes capacités de résilience, n'est-elle pas aussi et surtout d'échanger entre nous, de se parler, de s'expliquer ?… Là, rien pour ce qui touche à nos enfants : j'ai vu des parents demander plus d'explication ou de comptes pour de simples couverts en plastique utilisés en cantine scolaire !!!!…

Ce peut être un coup au moral très important pour la rentrée de nos enfants, même s'ils s'adaptent bien plus facilement que ces psycho-rigides d'adultes, sans laisser le temps aux parents de se préparer, et surtout de les préparer et leur expliquer quoi que ce soit

Je trouve très perturbant ces masques imposés ainsi à nos enfants pendant presque 8 heures par jour, moins le déjeuner qui ne doit pas durer plus de 30 minutes, mais plus le temps de garderie pour certains, qui auront donc ces masques pendant 10 heures dans une seule journée pour certains : aucun adulte n'a à supporter ça pour lui-même et ne  tolérerait cela. AUCUN ! Et, sauf erreur,  personne ne semble aborder le sujet ?

Du fait de la COVID-19, le gouvernement impose là un châtiment bien plus terrible à nos enfant que tout ce que je pouvais imaginer, sans aucune contrepartie, même pas la minimale au niveau logistique, qui aurait été de fournir ces masques spéciaux, et, je le répète sans aucune explication, avec une forme très Ancien Régime : quel représentant républicain du Peuple soulèvera la question à l'Assemblée ?…

Le moindre déploiement de troupes sur un théâtre d'opération extérieure, ou ergotage quasi sémantique sur l'emploi de tel ou tel mot peut valoir des interventions télévisées, et des explications didactiques, mais dans ce cas très particulier, a priori, pas un mot ????…

J'ose espérer, faute de savoir pourquoi (ou pour qui ? ) un tel revirement que cela servira vraiment à quelque chose, même si je préférais comprendre quel est le niveau de protection on cherche à nous faire atteindre : les enfants se protègent-ils les uns des autres ou des adultes en milieu scolaire ?… Les adultes se protègent-ils des enfants ? … Il ne me semble pas y avoir d'autre variante ?… La dernière chose étant de nous dire si maintenant, contrairement à ce qui nous a été maintes fois répétés depuis le mois de mars, les enfants sont susceptibles de tomber malades et qu'ilis pussent y avoir transmission enfants / adultes : ce qui serait une terrible nouvelle contrairement à l'une des rares certitudes que l'on avait pour nos enfants : ils ne risquent pas le virus de la COVID-19, pas autant que nous, voire pas du tout?…

Pour commencer, par en parler, pendant, ou après, puisqu'il n'y aura pas eu de débat avant…

La question est pourtant simple : "Savez-vous pourquoi les enfants dès 6 ans doivent subitement porter des masques toute la journée à l'école, à partir de ce lundi 2 novembre 2020 à 8h30 ?"…



Valéry Ponzone