Les Prix d'Angoulême sont tombés pour cette édition 2007. Toujours sujets à caution, si ce n'est la grande simplification (la Ligne Claire ?) de cette année, plutôt bénéfique. Tant mieux pour Cornélius qui se prénomme Jean-Luc sur le site Orange (ils se trompent moins pour le plus insignifiant chanteur de variétoche doué d'un QI de 12 pourtant ) qui a obtenu le prix de Meilleur Livre de l'Année avec Non Non Ba du japonais Mizuki ; espèrons que le livre se vendre énormément et que Cornélius gagne plein d'argent pouvant lui permettre de continuer à faire un aussi extraordinaire travail d'éditeur. Il en a besoin tout comme nous avons besoin entant que lecteur de ce qu'il apporte d'aussi sérieux à la bande dessinée actuelle. Le présent et l'avenir de la bande dessinée se trouve aussi et particulièrement chez Cornélius !
La plus grande information, est - enfin - la récompense de Munoz consacré avec ce Grand Prix de la Ville d'Angoulême ! Un auteur précurseur et fondateur s'il en est, découvert dès les années 70 par les lecteurs français dans les pages de Charlie avec Alack Sinner...
Y aura-t-il des tristes sires pour contester cette attribution du Grand Prix ? Certainement. Mais le fait est qu'il n'est que normal que Munoz ait obtenu cette distinction : il est l'un des plus grands artistes de bande dessinée au monde, et bon nombre de grands auteurs en sont issus. Je ne peux d'ailleurs que remercier la Bibliothèque publique qui se trouvait à quelque dizaines de mètres de l'immeuble type de cité dortoir des années 60 où j'habitais gamin, d'avoir eu dans son fonds les livres de Munoz, aussi bien ce premier album d'Alack Sinner édité par Charlie (Charlie Special #1 ; ça ne s'invente pas !) , que ceux édités par Casterman, Flic ou Privé et le magnifique Rencontre : on ne remerciera jamais assez les Bibliothèques publiques de nous permettre de découvrir ce que l'on na pas forcément les moyens d'acheter / posséder...
Même s'il est certain qu'il est difficile de dissocier Munoz de son compère Sampayo, aussi bien pour Alack Sinner que pour les Histoires du Bar à Joe, ce prix est plus que justifié quant au parcours de Munoz !